Ferrailleurs T2

Dans ce tome 2 des Ferrailleurs, on suit Clod et Lucy dans leur vie en temps qu'objet. 

Clod est à présent dans la poche de James Henry et Lucy se retrouve au fond de la décharge.

Ils se retrouvent rapidement à reprendre leur forme humaine.

Et se cherchent mutuellement.

Clod a pour mission d'arrêter sa famille (qui le recherche avidemment), car sa famille vole les enfants pour leur prendre leur enfance.

En faisant ça le grand-père veut simplement posséder les corps pour pouvoir lever une armée et s'emparer de Londres.

-- Les deux enfants finissent par se retrouver par hasard dans une maison, la pension de famille où habitait Lucy avant, et Clod y séjourne au grenier.

La maison est réquisitionnée par la famille Ferrayor. Car le mur qui retient la décharge à l'intérieur est en train  de tomber, les objets sont devenus fou ils s'enfuient en tous sens.

Ces objets qui étaient des êtres humains auparavant.

La ville s'était transformée en brasier, la ville prenait feu. 

Les habitants se pietinaient les uns les autres.

Clod et Lucy sont séparés à cause de la panique émanant de la ville.

Le garçon se retrouve enrôlé au sein même de sa famille, et Lucy est introuvable.

Le livre se finit avec le point de vue d'une petite fille Eleanor, qui observe la fuite de la famille Ferrayor. 

Suite dans le prochain tome. 

La lettre au père

Dans ces lettres écrites au pere de Franz Kafka on y découvre comme le dépeint le narrateur, un père autoritaire, mesquin, plein de mépris et d'arrogance pour son enfant et pour toute autre personne étrangère à son cercle familial.

Un père autoritaire qui en demande trop à un simple enfant.

Franz Kafka a toujours eu peur de son père étant enfant et même encore devenu adulte il le craint toujours.

-- Franz est devenu un garçon réservé, timide qui a peur de se livrer au gens à cause de cette relation conflictuelle avec son géniteur.

Un père qui jouait de son rôle de patriarche pour " écraser " les autres.

Ce père qui est un tyran, qui ne donne aucun amour à son premier enfant, aucun geste affectif, qui sans cesse le rabaisse.

Franz en écrivant cette "Lettre au père " a voulu ce libérer de toute la rancœur depuis son plus jeune âge. De la haine qu'il ressent au fond de lui.

Franz Kafka en avait gros sur le cœur, ce livre fait 98 pages, 98 pages ou il vide les ressentiments vis à vis de son père.

Brothers

Chine.

Li Guangtou fils de Li Lan, est un enfant que l'on pourrait qualifier de turbulent.

Il explore la vie dès son plus jeune âge, ayant des pulsions sexuelles dès 8 ans.

Son père est mort, noyé dans les latrines, il espérait pouvoir voir les fesses des femmes aux toilettes et y est tombé tête la première.

L'homme qui l'a sorti de la se nomme Song Fanping il va se marier avec Li Lan quelques années après. Il a un fils Song Gang, avec Li Guangtou ils vont vivre comme des frères, ses deux garçons aux caractères et aux personnalités si différentes.

-- Dans cette Chine victime de censure être cultivé est pas très bien vu, ainsi Song Fanping est victime d'attaques à répétition.

Song Fanping a été frappé à mort par 12 brassards rouges. Le corps est laissé là par terre, et les enfants le découvre le lendemain. L'auteur décrit le corps comme de la "marmelade".

Scène tragique qu'est le retour de la mère Li Lan, elle nettoie le corps, l'habille, fait appel à des employés des pompes funèbres. Mais comme ci son mari avait pas assez souffert on doit lui briser les genoux pour le faire entrer dans le cercueil. Les enfants se retrouvent séparés car le grand-père de Song Gang veut qu'il vienne vivre avec lui.

A la fin de la première partie Li Lan meurt.les garçons ont alors respectivement 15 et 16 ans. Quelques années plus tard les garçons ont trouvés un emploi Li Guangtou est même directeur d'une entreprise.  Song Gang lui se découvre une passion pour les lettres.

Années 50 en chine, les personnes qui critiquent le régime doivent exercer des métiers très dégradants, la révolution culturelle en 66 le pays bascule dans l'anarchie. Les étudiants sont envoyés à la campagne avec les paysans, me pays est privé des générations intellectuelles.

Je ne vais pas vous raconter tout le livre. Mais c'est un roman très dur, pas dans sa lecture mais dans les faits relatés.

Il y a beaucoup de scènes très fortes, très choquantes. On y lit les humiliations, les violences, les bouleversements économique durent à un dirigeant et a ses convocations.

Le village décrit par l'auteur et dans lequel se déroule principalement l'histoire est un condensé de tous ces problèmes liés à l'économie du pays. 

Le Noël d'agatha

Agatha Raisin veut organiser un repas de Noël pour les personnes âgées seules de son village.

Pour l'occasion elle réalise un pouding.

Loupé bien évidemment. 

Lors de la soirée un des vieux monsieur lui pince les fesses, et elle lui jette le pouding à la tête.

Il en tombe raide mort.

Tous les invités décident de défendre Agatha et de dire que c'est un fâcheux accident, tous sauf une personne, Freda.

Elle n'en démord pas Agatha l'a tué.

La police l'innocente mais Freda insiste, et un jour elle se retrouve avec un bleu à la joue étrange de dit Agatha.

Elle questionne les personnes âgées invitées au repas, et elle a des soupçons sur un homme.

Elle le questionne encore et encore et il fini par avouer à demi mot qu'il lui a mit un coup de canne.

Mais en effectuant ce geste il perd l'équilibre, et tombe se fracassant la tête sur une tombe.

Pour un repas de Noël qu'Agatha voulait réconfortant, et chaleureux il s'est avéré être désastreux.

Le meilleur des mondes

Roman publié en 1932 à caractère dystopique, utopique, le meilleur des mondes où plutôt le monde ou tout n'est que contrôle.

On y fabrique des bébés par milliers qui se retrouvent mis dans des castes, dans un centre d'incubation. 

Ces bébés sont dès le plus jeunes âges amenés à faire des choses qui de nos jours sont considérés comme indécents. A l'âge ou une petite fille et un petit garçon jouent à des jeux d'enfants,  dans ce livre ils ont des rapports dits "érotiques".

Les émotions de ces "êtres humains" sont contrôlées par des médicaments appelés "soma" qui leur sont administrés quotidiennement, lorsqu'ils n'en prennent pas ils en arrivent à se questionner sur la vie et sur leurs décisions. 

Je décrirais ce livre presque comme un roman post apocalyptique, se voir contrôler dans ses faits et gestes, ses pensées, ses relations est quelque chose de très frustrant.

Ce roman a certainement une vue très réaliste de ce qui pourrait arriver à notre monde dans des dizaines d'années peut-être. 

Nous avons en France depuis 1980 les bébés éprouvettes, les F.I.V, serait ce ce dont parlait l'auteur dans son livre ?

Ensemble c'est tout

Ce livre est un roman, très simple de lecture, écriture fluide ou tous les personnages se retrouvent liés. 

On suit 4 personnes Philibert, Franck, Camille et Paulette.

Philibert est le colocataire se Franck, ils habitent dans le même immeuble que Camille qui va devenir elle-même leur colocataire et Paulette est la grand-mère de Franck.

Comme je disais plus haut c'est un livre simple à lire, un roman feel good comme on peut se mettre à lire quand on fait une overdose de thriller et qu'on a besoin de se vider la tête. C'est mon cas actuellement.

Il n'y a pas d'intrigue particulière, simplement quelques petites anecdotes et préjugés. Un livre qui nous montre que malgré les différences on peut très bien s'entendre. 

Je n'ai pas particulièrement apprécié ce roman, trop linéaire sans réelle âme. 

Ce n'est que mon avis personnel.

Les ferrailleurs T1

Univers fantasmagorique, 

Les Ferrayor sont une famille particulière, ils vivent au milieu d'une décharge d'objets composés de ferraille en tout genre.

A leur naissance, un objet leur est attribué. Un objet de naissance, qu'ils doivent garder sur eux au risque de se transformer eux mêmes en objet.

-Clod Ferrayor jeune garçon orphelin, dont la mère est morte en couche et le père d'une crise cardiaque suite à la découverte de son enfant.

Il entend des choses, ou plutôt il entend parler les objets. 

- Mais un jour sa tante Rosamud perd son objet de naissance et Clod ne l'entend plus.

- Lucy, elle jeune fille d'un orphelinat, se voit "adoptée" pour faire partie du personnel de la famille. 

Seulement elle est têtue et elle ne se laisse pas dicter les choses.

Elle s'aventure dans la maison, et fait la connaissance de Clod. Ils tombent amoureux.

Mais ce n'est pas permis et elle se retrouve affecté à la décharge. 

Ou elle risque à chaque instant de se faire engloutir par le tas d'objets. 

C'est alors la panique au sein de la demeure des Ferrayor.

Car Lucy sans le savoir, a créé une rébellion.

Les objets se rebellent et forme une énorme créature qui souhaite anéantir les Ferrayor. 

Seul Grand-Père peut l'arrêter.

Il va même transformer Lucy en bouton pour l'envoyer dans la décharge.

- ces objets qui se rebellent venants de la décharge, étaient des êtres humains avant mais ils se sont vu transformés. 

On découvrira sûrement comment dans le Tome 2.

Les suicides

Les suicidés roman policier de Georges Simenon publié en 1934.

Juliette fille de bonne famille fréquente un homme, Bachelin, un peu plus âgé qu'elle. 

Lorsque le père de cette dernière décide de mettre un ultimatum à cette relation qu'il n'approuve pas. Bschelin devient quelque peu fou et décide de mettre le feu à la demeure de Juliette.

Quelques temps plus tard il décide de s'enfuir avec Juliette. Cette dernière le suit, mais on ne sait pas si elle en avait réellement envie ou si elle le fait pour voir quelque chose d'inconnu, de nouveau.

Bachelin et Juliette vivent de larcins et n'ont jamais beaucoup d'argent, quand un jour elle voit son père et un policier en bas de l'immeuble.

Bachelin, homme faible, décide de se suicider et en fait part à Juliette, qui décide de le suivre. Elle le charge de tirer avec le révolver sur elle en premier.

Ce qu'il fait, mais ensuite il est tellement sous le choc qu'il n'arrive pas à tirer sur lui-même, et les policiers entrent à ce moment dans l'appartement.

Je sais pas quoi dire ce cette lecture, trop lisse et trop en surface, c'est un roman qui se lit facilement mais que je ne pourrais conseiller.

Fleurs sauvages

1929, Beattie jeune fille de 19 ans a une liaison avec un homme marié, Henry.

Lorsqu'elle tombe enceinte elle essaie différentes méthodes pour perdre l'enfant mais rien ne fonctionne. Elle se voit donc dans l'obligation d'en parler à son amant.

Celui ci est en colère, lui dit qu'il ne divorcera pas de sa femme. Et la mère de Beattie découvre l'état dans lequel est sa fille, c'est à dire, enceinte.

Elle l'expédie de chez elle, la mets a la porte.

Elle se retrouve dans un institut qui prend en charge les femmes enceintes, quand un jour Henry arrive et lui demande de partir avec lui.

Mais après la naissance de son enfant, Beattie se rend compte de la réelle personnalité de son "mari" et elle regrette de ne pas avoir tenu compte des mises en garde de son amie Cora.

Il décide de retourner avec sa femme, demande de voir sa fille 3 semaine par mois.

Au fil des années Beattie acquiert une ferme Wildflower Hill, et elle devient riche grâce à la laine de ses moutons.

Seulement quand elle décide d'engager un avocat pour avoir la garde de sa fille, Henry et sa femme s'enfuient avec la petite Lucy, ne laissant aucunes nouvelles à Beattie.

La pauvre femme ne reverra jamais sa fille, et elle mourra sans avoir pu la regarder en femme, en adulte.

2009, Emma petite fille de Beattie,  danseuse émérite, se blesse et doit rentrer chez sa mère pour sa convalescence. Là bas elle hérite de la maison de sa grand-mère en Tasmanie, maison dans laquelle tous les souvenirs de celle-ci sont restés.

Elle s'attelle au tri des cartons dans la maison, et là elle découvre des photos et ses lettres étranges, elle n'en comprend pas le sens.

Elle sait que sa grand-mère a rencontré son grand-père quand elle avait plus de 30 ans, elle a eu deux enfants sa mère et son oncle. 

Qui était donc cette petite fille sur les photos ?

Lorsqu'elle trouve en rangeant un dossier avec pleins de photos et de lettres elle se décide à retrouver cet enfant.

J'ai beaucoup aimé ce roman, et je me suis énormément attachée à Beattie, à ses peines, ses douleurs, ses joies. Et bien sur a sa douleur. J'ai eu beaucoup de rancœur pour certains personnages car je ne comprends pas que l'on puisse être si méchant, si vicieux.

Je l'ai lu très rapidement tellement j'étais absorbée par l'histoire. 

Malgré tout je reste dubitative quant à la fin, j'aurais aimé pouvoir lire la réaction de la Lucy de Beattie si longtemps après la dernière fois qu'elle a vu sa véritable mère. 

Anna Karenine

Stéfane et Dolly (sœur de Kitty) , Anna et Alexis. Et entre ces couples Kitty et Wronsky.

Kitty devait se marier avec Wronsky c'était sans compter sur Levine un ami de son beau-frère, qui lui fait une demande un soir de réception.

Elle refuse car elle éprouve des sentiments plus vifs pour Wronsky. Mais celui ci a rencontré Anna Karénine et ils sont tombés sous le charme l'un de l'autre et vivent une passion sans limite.

Kitty en est frustrée, Levine blessé d'avoir été repoussé pour un homme qui n'apporte aucune importance pour la femme qui l'aime.

Le personnage d'Anna Karénine est un peu casse pied,  la personnalité de cette femme est vraiment trop enfantine, on dirait une enfant qui fait un petit caprice.

J'ai cependant été captivée par Levine son personnage bafoué, refoulé, mis à l'écart qui malgré tout reste digne. Cet homme qui décide de travailler avec ses ouvriers plutôt que de les regarder faire, je trouve cet état d'esprit tellement exemplaire.

Il me reste la partie 2 ou plutôt le tome 2 à lire.

Manderley For Ever

13 Mai 1907, Cumberland Terrace à Londres, naissance de Daphné. 

On découvre avec ce roman la personnalité si particulière de Daphné, sa liberté d'esprit pendant cette époque où les femmes ne s'exprimait pas vraiment.

- J'apprécie de découvrir comment et dans quelles circonstances elle a écrit ses romans, son état d'esprit est tellement bien dépeint que l'on peut presque ressentir ce que cette femme ressentait.

Les questionnements incessants dans sa vie si tumultueuse.

Ses amourettes et ses sentiments envers hommes et femmes. Ses liens avec les personnes qui étaient parfois si intense.

- Les demeures si rocambolesques, me font imaginer un monde de conte de fée, une maison dans laquelle on ne pourrait même pas oser rêver d'aller.

J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs sur les dernières 150 pages mais sinon le livre était très beau 

J'ai acheté ce livre suite à la lecture de Rebecca de Daphné du Maurier, et je suis tombée en admiration devant cette autrice. Le roman et l'intrigue m'ont ensorcelée. 

Agatha Raisin

Agatha Raisin, quinquagénaire, divorcée, retourne dans son village après plusieurs semaines d'absence. 

Son voisin James Lacey dont elle est secrètement attiré, se rapproche lui d'une nouvelle arrivante au village. Mary, jeune femme bien sous tout rapport, jolie, polie, un peu trop selon les goûts de certains.

Vient alors un concours de jardin, une nuit les jardins de beaucoup d'habitants sont saccagés, et Mary retrouvé la tête plantée dans son jardin.

Mais qui a pu commettre ce crime ? 

Qui a bien pu tuer Mary ?

Jeune femme qui s'est avérée être vénale, cupide, malhonnête, mesquine ?

Et le coupable n'est pas la personne à qui l'on pensait bien sur.

Agatha Raisin une enquêtrice des temps modernes.

J'ai mis longtemps avant de me lancer dans la lecture d'un des tomes D'Agatha Raisin, c'est un polar entre le Agatha Christie et les enquêtes de Miss Marple.

Intrigue un peu simplette mais c'est un livre agréable à lire tout de même.