lundi 2 novembre 2020

Reflex

Le livre se découpe en deux partie en premier lieu : Iris, photographe de l'identité judiciaire a perdu son fils il y a 11 ans. 
Il n'avait alors que 6 ans.
Il a été assassiné.
Seulement sur une scène de crime qu'elle photographie, Iris croit reconnaître la "signature" de l'assassin de son fils.
Un lambeau de peau d'une dizaine de centimètres manquant sous le bras.
Elle apprend que sa mère est internée et décide de retourner dans sa ville natale, dans la maison de son enfance. Mais pendant cette période elle découvre que les assassinats n'ont jamais cessés.

Et d'un autre côté : on suit Lucie de sa conception à sa mort.
Enfant issu d'un viol, sa mère meurt en couches. Elle est donc élevée par les sœurs, et un jour s'enfuit avec un homme.
Avec cet homme ils auront un enfant, un enfant tout d'abord difficile qui n'est calme que lorsqu'il est collé à sa mère. 

Ces deux histoires sont bien différentes de par les sentiments éprouvés pour les mères respectives des personnages, Henry le fils de Lucie vouait une passion dévorante à sa mère.
Iris, elle, déteste au plus haut point sa mère. 

Mais aux 3/4 du livre tout change, tout se mets en place et tout devient clair ou plutôt tout est chamboulé et on ne discerne plus la vérité.

C'est vraiment un thriller tordu et poignant, j'ai adoré le lire parce qu'il me laisse perplexe et interrogative.
Je pense me plonger sûrement dans un second livre de cette autrice .

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